L’auteur examine d’abord les rapports matrimoniaux et les connexions qu’établit la pensée indigène entre conjugalité et apprivoisement, entre femmes et animaux de chasse, entre séduction et prédation.
L’étude s’appuie principalement sur des données relatives d’une part au système des attitudes entre parents, d’autre part à un type d’énoncé performatif, dit anent, destiné à façonner les dispositions relationnelles d’autrui. Le propos de cet article est de mettre en lumière les schèmes de pensée sous-jacents à la représentation des relations d’affinité et de consanguinité chez les Jivaro de la haute Amazonie.